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... étendre l'euthanasie aux enfants et aux personnes démentes ?

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Un enfant malade n'est pas un mort en sursis mais bien un Vivant

Déposé le 11/05/2013 à 14h06

Monique de THYSEBAERT
Accompagnatrice

Dans ma naïveté sans doute, j'imaginais que la société élaborait des lois en vue de protéger les plus faibles de ses membres du mal que leur ferait les plus forts. Or je découvre aujourd'hui que le législateur veut dépénaliser la possibilité pour des médecins de donner la mort aux plus faibles d'entre nous : les enfants.

Il est incontestable que voir souffrir leur enfant constitue pour des parents une épreuve quasi insoutenable. Certains médecins, en voulant les aider dans ce contexte de détresse, en viennent à proposer un moyen pour le moins radical de supprimer définitivement la douleur... Mais croit-on sincèrement qu'en supprimant celui qui souffre, on supprime toute souffrance ...

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C'est pas moi, c'est mon confrère !

Déposé le 06/05/2013 à 16h04

Aline TERLINDEN
Etudiante

La clause de conscience est un droit fondamental de toute personne travaillant dans le milieu médical. Dans un domaine où l'on touche de si près à la mort, donc au sens de la vie, comment pourrait-on ne serait-ce qu'imaginer l'absence d'une telle clause, l'absence de cette liberté fondamentale de ne pas participer à un acte provoquant la mort ?

Pourtant, sans avoir l'air d'y toucher, la nouvelle proposition de loi veut la modifier : le "médecin-objecteur" serait désormais obligé de communiquer le dossier à un médecin favorable à l'euthanasie pour assurer la continuité des "soins"...

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Une transgression en entraîne une autre.

Déposé le 30/04/2013 à 16h02

Alexandre PERSU
Prof., Chargé de cours UCL, Chef de Clinique St L

La dépénalisation de l'euthanasie a été largement justifiée par le respect de l'autonomie intégrale du sujet, supposée s'étendre au droit de mettre fin à une vie devenue un fardeau insupportable. Dans cette optique, le médecin est le garant de cette autonomie, et devient l'exécutant de cette volonté. Il est incité à violer le serment d'Hippocrate « par humanité » et à administrer une mort sans douleur, sinon sans souffrance à celui qui la réclame.

L'extension de ce qui devait être l'« exception d'euthanasie » aux patients atteints de démence, aux enfants mineurs ou aux grands prématurés, c'est-à-dire à des personnes ne jouissant pas encore ou plus de leur pleine autonomie met gravement à mal cette justification...

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« Lorsque l'enfant n'a pas la « faculté de discernement », ce sont les parents qui peuvent demander l'euthanasie. »

Déposé le 30/04/2013 à 16h00

Olivier de SAUVAGE
Etudiant

Cette phrase tirée de la proposition n° 5-1610/1 (pg2), fait surgir en moi beaucoup de questions. Et je me dis, en lisant cela, qu'aussi bien pour les parents que pour l'enfant, ce choix doit être très douloureux.

En considérant la chose du point de vue de l'enfant, je me dis même que ce choix fait par ses propres parents, doit être crucifiant. A quoi s'attend un enfant qui souffre, de la part de ses parents, de son papa, de sa maman, si ce n'est à de l'amour, de l'affection ? Quand on est malade, qu'on a mal, que désire-t-on sinon s'accrocher à l'espoir de la guérison ? Comment les parents annonceront-ils leur décision à l'enfant qui « n'a pas la « faculté de discernement » ? Comment quitteront-ils l'enfant qu'ils confient aux bons soins de la mort ...

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Soutenir la famille qui accompagne ses membres les plus fragiles

Déposé le 24/04/2013 à 09h27

Action pour la famille asbl -Actie gezin vzw
Association pluraliste et citoyenne

Action pour la famille s'oppose à tout élargissement de la loi pour l'euthanasie.

Tout en reconnaissant l'existence de situations de grande souffrance, nous pensons que ce sont les soins palliatifs et l'accompagnement des familles qui constituent la réponse adéquate à ces situations. Spécifiquement, Action pour la famille demande que la loi actuelle soit modifiée dans le sens d'une plus grande restriction et en particulier que l'accès à l'euthanasie soit limité aux personnes en fin de vie et faisant état de souffrances physiques exclusivement...

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Nous ne sommes pas des plantes !

Déposé le 17/04/2013 à 18h49

M. Herman WOUTERS
Éducateur à la Fondation M.M.Delacroix

J'ai été introduit au service pour les personnes atteintes d'un profond handicap mental il y a 32 ans et j'y travaille toujours en tant qu'orthopédagogue. Cette première visite suscita chez moi un grand étonnement. En effet, à l'université j'avais appris que les handicaps mentaux profonds provoquaient souvent une vie végétative, un état comparable à des plantes...Mais au contraire, j'ai remarqué lors de la visite dans les différents départements que ces personnes n'étaient absolument pas des plantes ! Tous les malades réagissaient en fait d'une manière ou d'une autre à mon contact...

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L'interdit du meurtre est au fondement de toute société.

Déposé le 12/04/2013 à 12h29

Prof. Chantal LEFEBVRE
Prof. Médecine Interne, clinique St Luc

Ce fondement a été profondément ébranlé dans notre pays par la promulgation, en 2002, de la loi dépénalisant l'euthanasie.

Cette autorisation légale de l'euthanasie revenait à écrire dans la loi que certaines vies humaines, marquées par la maladie physique ou psychique, avaient perdu leur valeur, leur dignité. Elle voulait faire croire que l'euthanasie était la solution pour mourir dans la dignité quand les souffrances étaient intolérables, la maladie incurable, comme si la mort naturelle était indigne...

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