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Raisonne-t-on de la même façon à 20 ans qu'à 60 ?

Déposé le 17/04/2013 à 18h52

Eléonore DELWAIDE
Juriste

Dans la loi actuelle, la déclaration anticipée est un document qui permet à une personne d'écrire dans quelles conditions elle souhaite qu'il soit procédé à une euthanasie, au cas où un état d'inconscience irréversible l'empêcherait d'exprimer sa volonté. Sa durée de validité est de 5 ans.

Aujourd'hui, de nombreuses propositions de loi souhaitent attacher à cette déclaration anticipée une durée de validité illimitée. Je me contenterai de rappeler ici les justes propos de Philippe Monfils, père de la loi sur l'euthanasie qui, initialement, ne souhaitait pas rendre possible la déclaration anticipée car il lui « paraissait difficile d'admettre qu'un jeune rédige un testament de vie que l'on ressortirait de nombreuses années plus tard », pour procéder à une euthanasie. Son opinion a ensuite évolué et il a soutenu alors la thèse selon laquelle une déclaration anticipée pouvait être admise, mais devait être renouvelée tous les 5 ans, afin d'offrir la garantie qu'elle reflète réellement la volonté persistante du patient. Il lui semblait en effet évident « que l'on ne raisonne pas à vingt ans comme à soixante, ni de la même façon malade ou bien portant »...

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Nous ne sommes pas des plantes !

Déposé le 17/04/2013 à 18h49

M. Herman WOUTERS
Éducateur à la Fondation M.M.Delacroix

J'ai été introduit au service pour les personnes atteintes d'un profond handicap mental il y a 32 ans et j'y travaille toujours en tant qu'orthopédagogue. Cette première visite suscita chez moi un grand étonnement. En effet, à l'université j'avais appris que les handicaps mentaux profonds provoquaient souvent une vie végétative, un état comparable à des plantes...Mais au contraire, j'ai remarqué lors de la visite dans les différents départements que ces personnes n'étaient absolument pas des plantes ! Tous les malades réagissaient en fait d'une manière ou d'une autre à mon contact...

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Et si les infirmières parlaient...

Déposé le 17/04/2013 à 18h46

UNE INFIRMIERE de la région bruxelloise
Infirmière

Ces « anges » qui vous accueillent aux services d'urgence, quand vous êtes opérés, quand vous êtes agonisants ou qui accueillent vos proches, vos êtres chers, auraient- ils quelque chose à dire ? Ou devraient-ils se taire « à jamais » pour laisser la parole aux médecins, aux légistes, aux « savants » ?

Elles savent tout faire, elles sont comme des fourmis, qui travaillent sans faire de bruit, qui soignent leurs patients dans la plus étroite intimité, qui exécutent des ordres médicaux à la lettre, pour le bien du patient. Elles sont au chevet des malades plus longtemps que le médecin et entendent leurs voix, leurs larmes, leurs rires, leur cri parfois de désespoir, et aussi leur silence. Elles sont les confidentes de vos souffrances, que vous soyez dans un lit ou que vous accompagniez un proche...

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