Déposé le 04/07/2013 à 17h33
D'origine belge, je trouve très grave le glissement vers la mort qui emporte le pays qui m'a donné la vie et m'a formé.
Pensons à ceux qui ont construit la Belgique et qui se sont battus par toutes sortes d'activités positives (professionnelles, familiales, militaires) pour que ce pays vive.
Auraient-ils permis l'euthanasie ? Pousser vers la mort alors que les soins palliatifs existent, est-ce que cela ne cache pas un désespoir sur sa propre vie ou une incapacité psychologique et philosophique à accepter le dépouillement et la dépendance ?
Ou plus simplement encore les bons sentiments (donner la mort en douceur) masquent un impératif économique et financier : les soins palliatifs seraient trop coûteux à assumer pour une caisse 'maladie' en perpétuel déficit.
Appelons alors les choses par leur nom : l'euthanasie devient tout simplement un meurtre économique de masse.
Est-ce vraiment dans cette civilisation-là que nous voulons vivre et ... mourir ?