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... étendre l'euthanasie aux enfants et aux personnes démentes ?

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Le droit à l'euthanasie devrait-il s'étendre aux moins de 18 ans ?

Déposé le 10/12/2013 à 21h00

Anne SCHAUB-THOMAS
Psychothérapeute

Je m'interroge quant au fait que des jeunes de 12-17 ans auraient potentiellement la maturité de discernement et seraient en état de conscience suffisant pour décider de façon éclairée de se laisser euthanasier en cas de maladie incurable.

Même à l'âge présumé dit adulte, un jeune n'a pas fini de se construire. Un jeune ayant tout juste atteint l'âge adulte, se montre encore dépendant – à juste titre – de l'avis des adultes plus âgés que lui. Son autonomie de pensée se fortifie tout en restant relative. Elle se révèle encore dans une dépendance avec la génération qui le précède. Le jeune de 18ans, et au-delà, reste influençable et dans la plupart des cas appréciera volontiers de s'appuyer sur « plus grand que lui » dans les décisions importantes de sa vie. Il a encore besoin d'être guidé, cadré, conseillé. Que dire alors de la maturité de discernement d'un mineur d'âge ?...

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Alexandre a perdu son fils, Tristan, atteint d'une tumeur cérébrale

Déposé le 06/12/2013 à 17h03

Alexandre, le papa de TRISTAN
Papa

Après avoir entendu le témoignage de Marijke en faveur de l'élargissement aux mineurs de la loi sur l'euthanasie, Alexandre et Véronique ont souhaité réagir. Dans le reportage, diffusé mercredi 27 novembre sur RTL-TVI, soit le jour où l'extension de la loi a été votée en Commission de Justice du Sénat, Marijke explique que son fils Benjamin est décédé à l'âge de 7 ans d'un cancer du foie. Elle aurait souhaité que son fils puisse, à l'époque, bénéficier de cette loi.

Alexandre et Véronique ont aussi perdu leur enfant. Atteint d'une tumeur au cerveau, Tristan est décédé à l'âge de 8 ans. "Quand Marijke dit qu'elle ne veut pas laisser son fils souffrir, je la comprends évidemment. Mais je n'ai pas vécu notre histoire de la même manière. J'ai vu mon fils décroître d'année en année. Il est devenu aveugle. Mais il était très vivant. Nous avons eu le sentiment que Tristan voulait vivre, jusqu'à son dernier souffle. Jamais je n'aurais pu lui demander s'il souhaitait mourir", nous a-t-il expliqué par téléphone...

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Euthanasie : des inconnues et des incertitudes

Déposé le 06/12/2013 à 16h39

André du BUS
Sénateur

Intervention au Sénat, le 27 novembre 2013.

(......

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Quelle est cette étrange société?

Déposé le 03/12/2013 à 16h40

Odette MESSIAS FERREIRA
Fonctionnaire

Nous refusons à raison la peine de mort, nous encourageons la réinsertion des condamnés, mais nous sommes prêts à légiférer l'euthanasie pour les enfants. J'ai vécu la perte d'un enfant et connu la douleur de voir ma maman polytraumatisée diminuer au fil des jours jusqu'à en mourir.

Alors, deux réflexions me viennent :...

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Deuxième Déclaration commune suite au vote en Commission

Déposé le 03/12/2013 à 16h36

7 chefs religieux en Belgique
Responsables religieux

Le 6 novembre 2013, à titre tout à fait exceptionnel, tous les responsables religieux de Belgique déclaraient d'une seule voix, leur opposition à l'élargissement de l'euthanasie aux mineurs.

Ce 27 novembre 2013, nous ne pouvons qu'exprimer notre déception et notre tristesse...

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La fragilité: une opportunité de croître en humanité

Déposé le 28/11/2013 à 22h57

Maarten BOSCH
Administratief stafmedewerker

Derrière la proposition de loi d'élargir l'euthanasie à des mineurs et à des personnes démentes, il semble y avoir une vision qui considère le handicap comme un scandale et un fardeau pour la société qu'il vaudrait mieux supprimer. Une telle vision n'est-elle pas une discrimination grossière à l'égard de chaque personne présentant un handicap, discrimination encore plus scandaleuse que le handicap lui-même ? On réduit en effet la personne à son handicap (c.-à-d. à ce qu'elle ne peut pas ou plus faire), et on préfère la mort à la souffrance, croyant pouvoir rassurer ainsi tant la personne que son entourage. Sommes-nous encore attentifs à la vision personnelle des individus atteints d'un handicap sur le sens de leur vie, sur ce qui est le bonheur véritable pour elles ?

Voici, à ce propos, mon propre témoignage...

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Confusion dans les amendements proposés

Déposé le 26/11/2013 à 13h50

Michel FRIPPIAT
Neuropsychiatre, Dinant

Dans le projet de loi, la notion de discernement de l'enfant est aussi confuse que celle de la simple mise au courant ou...l'accord (minimal) des parents, sans parler de l'absence de limite d'âge !

La triangulation de l'équipe soignante, des parents et de l'enfant n'est-elle pas suffisante pour orienter vers d'éventuels soins palliatifs ?Faut-il légiférer et y a-t-il urgence ?Une loi "Léonetti" adaptée ne serait-elle pas amplement suffisante ...

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