... étendre l'euthanasie aux enfants et aux personnes démentes ?
Déposé le 12/04/2017 à 16h58
R. Stockman, M Calmeyn, M. Eneman, H. De Dijn Opinion citoyenne Dr/Prof
Quatre auteurs, à savoir le Fr. Dr. René Stockman, Dr. Marc Calmeyn, Dr. Marc Eneman et Prof. Dr. Herman De Dijn, ont écrit un essai qui est maintenant publié en format livre sur la question de la légitimation de l'euthanasie pour souffrances psychiques. Ils l'analysent d'un point de vue médical, philosophique et croyant, et arrivent à la conclusion que l'on emprunte un chemin très dangereux en pratiquant l'euthanasie pour souffrances psychiques. Ils fournissent ici une précieuse contribution dans le débat public qui en laisse peu indifférents...
Lire « Euthanasie pour souffrances psychiques : la pente glissante qui fait basculer ? »
Déposé le 07/03/2017 à 19h44
Bernard MICHELET Opinion citoyenne Adm-gérant de sociétés
In Belgium we have nearly 15 years of experience in euthanasia and so – very unfortunately - we are now a kind of "world authority" on this terrible matter.
I would like to bring 3 points to the reader's attention...
Lire « 15 years of experience in euthanasia... »
Déposé le 12/01/2017 à 15h18
Willem Lemmens Opinion citoyenne Professor of Modern Philosophy and Ethics at the U
« La négligence du législateur apparait 15 ans plus tard comme une erreur tragique. », écrit le professeur d'éthique Willem Lemmens, réagissant à la critique américaine de la loi belge sur l'euthanasie.
Le comité d'éthique de l' American Psychiatric Association (APA) questionne la pratique de l'euthanasie de patients psychiatriques en Belgique et aux Pays-Bas. L'APA a l'intention de proposer à la WPA (World Psychiatric Association) qu'une demande d'éclaircissements soit faite aux collègues belges et néerlandais. L'organisation professionnelle américaine considère qu'on ne peut pas pratiquer d'euthanasie sur des patients psychiatriques. Ces patients ne sont pas en phase terminale de maladie, leur désir de mourir est inextricablement lié à leur pathologie complexe...
Lire « L'euthanasie des malades psychiatriques est-elle non éthique ? »
Déposé le 30/12/2016 à 12h36
85 personnalités proches des malades psychiatriques Opinion citoyenne Soignants
La Belgique joue un rôle de pionnier en matière d'euthanasie, mais cela ne veut pas dire pour autant que tout fonctionne parfaitement, estime un collectif d'éthiciens et de médecins.
La Commission fédérale de Contrôle et d'Évaluation de l'Euthanasie (CFCEE) a récemment publié son rapport bisannuel. Nous nous permettons d'en faire quelque peu la critique...
Lire « Pouvons-nous encore poser des questions ? »
Déposé le 09/11/2016 à 17h39
Carine BROCHIER Opinion citoyenne Coordinatrice de projets
Interview paru dans Atlantico :
Selon la note de Synthèse de l'Institut Européen de Bioéthique, basée sur le Rapport 2016 de la Commission d'Évaluation et de contrôle de l'euthanasie en Belgique, les euthanasies sont en hausse de 41% sur les 4 dernières années en Belgique. Les motifs invoqués en cas d'euthanasie vous semblent-ils toujours légitimes ? Quelles sont les principales dérives à craindre ...
Lire « L'euthanasie n'est pas une affaire individuelle : elle a un impact sur chacun d'entre nous »
Déposé le 24/05/2016 à 17h39
Il a 37 ans. Un cancer du pancréas le ronge peu à peu. Pris en charge par l'équipe de soignants en soins palliatifs, il ne souffre pas. Voilà qu'un jour, son médecin vient le voir et lui fait une proposition surprenante : « Je peux vous endormir et vous ne sentirez rien. L'euthanasie est vraiment la meilleure solution pour vous ».
Cette proposition du médecin est bien réelle. Le patient est choqué et n'en veut pas. Il est tellement ébranlé qu'il demande aux membres de sa famille de se relayer jour et nuit à son chevet. Ni lui, ni ses proches n'ont plus confiance en l'équipe soignante à cause de ce médecin qui a suggéré l'euthanasie comme étant « sa » meilleure solution, la solution terminale...
Lire « Suggérer à son patient de se faire euthanasier relève-t-il de la vocation du médecin ? »
Déposé le 09/03/2016 à 17h28
Xavier DIJON Opinion citoyenne Prof em. Faculté de Droit, Namur
Trois propositions viennent d'être déposées à la Chambre des Représentants pour modifier la loi relative à l'euthanasie, sur le triple point de la déclaration anticipée, de la décision médicale et de la clause de conscience. Ces trois propositions de loi contribuent à étendre davantage encore les avancées de l'euthanasie en effaçant quelques limites qui lui étaient opposées jusqu'ici, tant dans l'espace que dans le temps.
1. Dans le but de s'assurer de la volonté persistante du malade incapable de s'exprimer lui-même en fin de vie, la loi de 2002 prévoyait que sa demande anticipée d'euthanasie aurait une validité de cinq ans. La proposition actuelle entend rendre pareille déclaration illimitée, étant donné, dit-on, la lourdeur de la procédure qui vise son renouvellement. La gravité du geste euthanasique se trouve ainsi singulièrement banalisée à l'égard de la personne qui aura peut-être signé cette demande vingt ou trente ans avant d'être euthanasiée. Certes, cette requête pourra être retirée à tout moment mais, si la proposition de loi est acceptée, le signataire ne serait plus tenu de réfléchir régulièrement aux enjeux de sa demande. Comme si elle était devenue tout simplement normale...
Lire « Euthanasie : les limites s'effacent »