Déposé le 24/05/2013 à 10h35
L'actuelle loi belge sur l'euthanasie semble induire chez bon nombre de personnes que cette démarche est la norme. Cela permet une soi-disant expression de la liberté individuelle. Celle de la gestion de son corps.
Dans une société très centrée sur l'individu, son bien-être et son bonheur immédiat, l'euthanasie apparaît en effet comme l'expression du refus d'accepter la douleur, de dépendre des autres en fin de vie...
Déposé le 24/05/2013 à 10h33
Je reconnais avec de nombreux médecins que la médecine est un art inapte à traiter le mal de vivre.
Mais je ne puis me résoudre à admettre qu'éliminer la personne atteinte d'un tel mal serait légitime, sous prétexte que la médecine ne peut combattre ce mal; les experts affirment que les moyens de traiter la souffrance physique sont nombreux et efficaces : exit la douleur, donc...
Lire « Euthanasie pour mal de vivre ? »
Déposé le 24/05/2013 à 10h31
Nombre de personnes âgées, se rendant compte qu'elles sont diminuées au plan physique ou mental, réalisent aussi que leur état risque d'embarrasser leurs proches. Elles s'imaginent, parfois à raison mais le plus souvent à tort, qu'elles constituent une charge démesurée pour leur entourage et peuvent dès lors parfois en venir à évoquer l'hypothèse de l'euthanasie.
Et pourtant ce désir, bien qu'exprimé, n'en est pas réellement un, il est presque un cri de détresse « je sais bien que mon existence vous pèse ». Et comme la société moderne a instauré l'idée que certaines vies -au contraire d'autres- ne vaudraient pas la peine d'être vécues, ce sentiment de vie diminuée peut aussi s'accompagner de l'idée que s'accrocher à cette vie ne procèderait en fait que d'un profond égoïsme...
Lire « La grande équivoque »