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... étendre l'euthanasie aux enfants et aux personnes démentes ?

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L'euthanasie comme aveu de l'incompétence médicale ?

Déposé le 03/04/2013 à 14h57

Catherine DOPCHIE
Oncologue

Les soins palliatifs sont tellement efficients que même les partisans de l'euthanasie disent que ne pas savoir soulager les souffrances physiques est aujourd'hui de l'incompétence médicale. L'euthanasie est donc surtout appliquée pour des souffrances de perte du sens de la vie telle qu'elle est. L'euthanasie est désormais banalisée, et certains déclarent, contrairement à l'esprit de la loi, qu'elle n'est plus ni une exception, ni une transgression éthique mais un accompagnement en douceur proposé pour éviter toute souffrance inutile, sans attendre un délabrement physique ou psychique insupportable. La demander est présenté comme un acte courageux, la pratiquer, comme un acte empli d'humanité...

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Prendre la défense de la vie ... mais aussi la défense du médecin !

Déposé le 01/04/2013 à 11h46

Dr Benoît BEUSELINCK
Médecin oncologue

Depuis 2002, l'euthanasie est, sous certaines conditions, dépénalisée en Belgique. Je fais partie du groupe chaque fois grandissant de médecins qui estiment que cette loi apporte plus de problèmes qu'elle n'en résout.

Point n'est besoin de citer la Bible ou l'une ou l'autre encyclique ; mon argumentation peut se baser entièrement sur une observation scientifique/empirique. En effet, le seul "avantage" de cette loi, c'est qu'elle a transformé notre pays en un laboratoire où l'on peut voir au-delà des considérations philosophiques et dans la réalité de la pratique quotidienne les changements profonds de mentalité et les aberrations qu'une pareille loi peut induire en dix ans...

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Le sourire de Thanatos

Déposé le 01/04/2013 à 10h59

M. Drieu GODEFRIDI
Chroniqueur

On envisage de légaliser l'euthanasie des enfants, et l'euthanasie pour autrui. Bien que les partisans de ces réformes manient l'excommunication morale avec une virtuosité toute ecclésiale — si vous êtes contre, c'est donc que vous êtes insensible à la souffrance, ou pire : catho ! —, risquons-nous à interroger l'humanisme revendiqué de ces innovations.

D'abord, l'euthanasie des enfants. Par hypothèse, l'euthanasie d'un enfant sera décidée par ses parents, et non par l'enfant lui-même (« les très jeunes patients ne seront pas en mesure d'émettre eux-mêmes une demande d'euthanasie », reconnaît l'auteur de cette proposition de loi sur le site Web de son parti). On excipe de la souffrance intolérable d'enfants malades. Nul ne la conteste et, dans ce crépuscule effroyable de la vie végétalisée qui annonce la mort, les praticiens ne s'acharnent guère. Mais qui ne voit que la consécration d'un droit à part entière ouvrira progressivement les vannes de l'infanticide par commodité ? Même en assortissant ce droit de garanties procédurales, comment éviter que des parents ne posent le choix terrible d'euthanasier leur enfant malade par confort (financier, émotionnel, pratique) ...

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