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... étendre l'euthanasie aux enfants et aux personnes démentes ?

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Où suivre l'actualité en matière d'euthanasie en Belgique ?

Déposé le 08/05/2020 à 16h16

Euthanasiestop  Catégorie Réflexions de juristes
N/C

Bonjour,

Nous vous proposons de consulter régulièrement le site de l'Institut Européen de Bioéthique pour être tenus au courant des derniers développements en matière d'évolution autour de la fin de vie et de l'euthanasie...

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Belgique : « La loi sur l'euthanasie ouvre à toutes les dérives »

Déposé le 29/07/2019 à 18h06

Dans la presse  Catégorie Réflexions de juristes
Professeur d'éthique médicale

La Cour europénne des droits de l'homme a accepté de se prononcer sur la requête introduite par un homme dont la mère a été euthanasiée sans que lui, ni sa sœur, n'en soient informés. Priscille Kulczyk, chercheur associé au Centre européen pour le droit et la justice, s'inquiète des dérives de cette pratique en Belgique. Le Centre européen à été autorisé par la Cour européenne à soumettre des Observations écrites dans cette affaire.

Victime de ce qui n'est rien de moins qu'une euthanasie par privation d'eau et de nourriture en raison de son lourd handicap, Vincent Lambert n'avait pas encore fermé les yeux que déjà les partisans de l'euthanasie se prenaient à rêver d'une légalisation de cette pratique en France, tout en vantant les mérites des lois belges relatives à la fin de vie. Pourtant ces dernières, et particulièrement la loi relative à l'euthanasie, laissent la porte largement ouverte à de graves dérives. C'est précisément sur de telles dérives que la CEDH est saisie pour la première fois dans une affaire : Mortier contre Belgique...

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Euthanasie : L'enfant face au choix ?

Déposé le 12/02/2014 à 10h15

Louis-Léon CHRISTIANS  Catégorie Réflexions de juristes
Docteur en droit et docteur en droit canonique

« A l'avant plan, un commun sentiment de révolte contre la douleur, et une solidarité avec les enfants en grande souffrance et leurs familles. Mais à l'arrière‐plan, on découvrira aisément un combat idéologique, dont les enfants eux-mêmes ne seront plus, pour certains, qu'un prétexte. Comment croire que le corps médical ait été jusqu'à présent impassible à la douleur d'enfants malades incurables en fin de vie? Qui pense réellement qu'une loi soit nécessaire pour changer l'engagement des médecins dont l'éthique et la déontologie sont des balises bien plus dignes et bien plus constructives qu'une bureaucratie légale ?

Qu'il faille poursuivre des abus éventuels, nul n'en doute. Faut-il pour cela tellement déconsidérer les capacités de l'humanisme médical? En réalité, là n'est pas l'enjeu. Evoquer la souffrance de l'enfant et sa mort, tend à devenir chaque jour davantage une simple rhétorique. Un pathos qui conduit à peu de frais à enfermer la position adverse dans le rôle de l'infâme...

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Le projet de loi sur l'euthanasie des mineurs a des fuites, comme une passoire

Déposé le 24/01/2014 à 18h57

Fernand KEULENEER  Catégorie Réflexions de juristes
Avocat

Traduction libre de l'article paru en néerlandais dans Knack.be et repris aussi en néerlandais sur euthanasiestop.be

Maître Fernand Keuleneer se pose de sérieuses questions au sujet du projet de loi qui doit rendre possible l'euthanasie des mineurs. Il y voit de nombreux éléments qui permettront 'plus tard d'être utilisés pour étendre un peu plus la loi....

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Le plus heureux des hommes

Déposé le 03/10/2013 à 15h39

Véronique VAN de CRUYCE  Catégorie Réflexions de juristes
Juriste et mère au foyer

Une personne qui demande l'euthanasie le fait parce qu'elle souffre trop. Ou, dans le cas d'une demande faite longtemps à l'avance ( pour le cas où elle perdrait ses facultés mentales par exemple), parce qu'elle a peur de souffrir ou de faire souffrir ses proches.

Cette peur de la souffrance me paraît normale. Mais la solution est-elle vraiment, pour faire disparaître la peur et/ou la souffrance, de faire disparaître la personne concernée? Cette demande d'euthanasie ne cache-t-elle pas plutôt un appel à l'aide...

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Raisonne-t-on de la même façon à 20 ans qu'à 60 ?

Déposé le 17/04/2013 à 18h52

Eléonore DELWAIDE  Catégorie Réflexions de juristes
Juriste

Dans la loi actuelle, la déclaration anticipée est un document qui permet à une personne d'écrire dans quelles conditions elle souhaite qu'il soit procédé à une euthanasie, au cas où un état d'inconscience irréversible l'empêcherait d'exprimer sa volonté. Sa durée de validité est de 5 ans.

Aujourd'hui, de nombreuses propositions de loi souhaitent attacher à cette déclaration anticipée une durée de validité illimitée. Je me contenterai de rappeler ici les justes propos de Philippe Monfils, père de la loi sur l'euthanasie qui, initialement, ne souhaitait pas rendre possible la déclaration anticipée car il lui « paraissait difficile d'admettre qu'un jeune rédige un testament de vie que l'on ressortirait de nombreuses années plus tard », pour procéder à une euthanasie. Son opinion a ensuite évolué et il a soutenu alors la thèse selon laquelle une déclaration anticipée pouvait être admise, mais devait être renouvelée tous les 5 ans, afin d'offrir la garantie qu'elle reflète réellement la volonté persistante du patient. Il lui semblait en effet évident « que l'on ne raisonne pas à vingt ans comme à soixante, ni de la même façon malade ou bien portant »...

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