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Euthanasie : la Belgique vers le "meilleur des mondes" ?

Déposé le 07/10/2014 à 14h51  Catégorie Pente Glissante

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Personnes déprimées, en début d'Alzheimer, insatisfaites par leur opération de changement de sexe ou jumeaux aveugles : la "souffrance psychologique" ouvre grande la porte pour une euthanasie.

Frank Van Den Bleeken. Nous espérons que ce nom reste dans les mémoires comme porte-étendard d'une évolution inquiétante de notre société.

Ce détenu condamné à la réclusion pour viol et meurtre souffre de graves troubles psychiatriques. Il demande son transfert aux Pays-Bas pour recevoir des soins mais cela lui est refusé; en désespoir de cause, il veut être euthanasié.

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Notre conscience citoyenne (2) se heurte cependant aux suites réservées à la loi de 2002. Le texte permet au patient "qui se trouve dans une situation médicale sans issue et qui fait état d'une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable", de demander à un médecin de lui permettre de partir. La presse s'est fait le relais d'euthanasies effectuées dans les règles mais dont on peut se demander dans quelle mesure elles relèvent du texte légal. Ce fut le cas de personnes déprimées, de patients atteints des commencements d'Alzheimer, de jumeaux aveugles, de personnes insatisfaites par leur opération de changement de sexe...

Comment expliquer cette situation dont M. Van Den Bleeken ne sera sans doute qu'un acteur parmi d'autres, puisqu'une quinzaine de détenus ont demandé à le suivre dans sa procédure ? Une loi doit en principe être interprétée par un juge. Quand ce dernier fait entrer des situations particulières dans un concept utilisé par le texte légal, les juristes disent qu'il "qualifie" la situation. Dans la loi sur l'euthanasie, il revient par contre depuis douze ans au médecin de qualifier les faits, sans contrôle du juge a priori, ce qui a été critiqué par le Comité des droits de l'homme de l'Onu (3).

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Une opinion de Valérie Hendrikx et Stéphane Rixhon publiée dans La Libre du 23/09/2014


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