Déposé le 26/06/2013 à 22h50
Réagissant à l'article publié le 21 juin publié sur euthanasiestop, je pense également qu'un jeune, atteint d'une maladie grave incurable, peut être amené à porter la propre souffrance de ses parents et des lors cette situation émotionnelle peut devenir pour lui intolérable. Ce n'est plus tant à sa propre souffrance qu'il voudra échapper qu'à celle de son entourage.
De même un parent, incapable d'encore supporter sa propre douleur, risque malgré lui d'influencer une demande d'euthanasie de la part de son enfant, pour ne plus devoir vivre cette douleur. Un autre parent risque de se culpabiliser de ne pouvoir accepter la demande de son enfant, craignant de voir son enfant s'en aller...
Lire « A propos de l'euthanasie des mineurs »
Déposé le 26/06/2013 à 22h49
Nous baignons dans une société où règnent en maîtres quelques notions qui flattent le citoyen distrait ou trop facilement crédule : le relativisme, l'hyperindividualisme, l'immédiateté, et le confort qui n'admet guère d'être contesté ou simplement dérangé.
Ces notions heurtent par contre de plein fouet ceux qui revendiquent sens critique et discernement...
Lire « Subversion, Perversion, Inversion, ... ou Conversion »
Déposé le 26/06/2013 à 22h48
Dans tout ce débat - et parfois manque de débat - au sujet de l'euthanasie, l'utilisation d'une terminologie incorrecte me frappe et m'interpelle.
Ainsi, quand j'étais élève infirmière dans les années '80 et que l'euthanasie n'était pas encore dépénalisée, même si elle était toutefois pratiquée, on parlait de "cocktail lytique"...