Déposé le 12/04/2013 à 12h31
Depuis 2009, la vente de tabac est interdite aux mineurs. Pourquoi ? La réponse est écrite sur chaque paquet de cigarettes : « Fumer tue ». Et l'euthanasie, elle, ne tue pas ? Ah oui, c'est vrai, c'est différent : en pratiquant l'euthanasie, le médecin ne tue pas mais « donne la mort ».
Des mineurs auxquels la loi ne reconnait pas la capacité de discernement pour acheter des cigarettes seront-ils considérés capables d'effectuer le choix bien plus radical de s'ôter la vie ...
Lire « Les mineurs, juridiquement capables... seulement pour l'euthanasie? »
Déposé le 12/04/2013 à 12h29
Ce fondement a été profondément ébranlé dans notre pays par la promulgation, en 2002, de la loi dépénalisant l'euthanasie.
Cette autorisation légale de l'euthanasie revenait à écrire dans la loi que certaines vies humaines, marquées par la maladie physique ou psychique, avaient perdu leur valeur, leur dignité. Elle voulait faire croire que l'euthanasie était la solution pour mourir dans la dignité quand les souffrances étaient intolérables, la maladie incurable, comme si la mort naturelle était indigne...
Lire « L'interdit du meurtre est au fondement de toute société. »
Déposé le 12/04/2013 à 12h27
Les propositions visant à élargir le champ d'application de la loi relative à l'euthanasie et actuellement soumises au Parlement belge se justifieraient, selon leurs auteurs, sur une constatation : la loi de 2002 contiendrait des « imperfections ». Cette justification appelle déjà une première remarque. Pour pouvoir perfectionner une loi, il faudrait que celle-ci soit bonne en elle-même. A partir du moment où une loi est perverse – et c'est bien le cas de cette loi qui autorise un médecin à donner la mort – on ne voit pas comment on pourrait la « perfectionner ». Perfectionner une chose mauvaise, c'est la rendre plus mauvaise encore...